Lors de la création d’entreprise, la première question à se poser est quelle sera la forme juridique choisie ? En effet, ce choix va déterminer les règles en matière de fiscalité, responsabilité des associés... Dans le cadre d’investissements, il est souvent nécessaire de mobiliser une partie de sa trésorerie qui représentera son apport personnel. La source de financement principale est la sollicitation d’une banque afin d’obtenir un crédit professionnel. Cependant, d’autres aides existent et il ne faut pas hésiter à les solliciter même s’il est compliqué de s’y retrouver.

La reprise d’un fonds de commerce consiste à investir dans une activité existante. C’est une opération qui peut sembler plus rassurante que la pure création d’entreprise car l’investisseur peut se reposer sur une activité ayant déjà un historique. La banque disposera d’éléments comptables avant de financer une reprise. Ces éléments permettront également de déterminer un prix de cession juste et équitable.

Une entreprise peut être vendue sans éléments incorporels ou corporels « concrets » comme un fonds de commerce. Toute la difficulté va résider dans la valorisation des parts sociales pour déterminer la juste valeur de ces dernières. Un mécanisme de garantie pour l’acheteur est déterminé avant la vente des parts sociales. L’achat de parts sociales nécessite donc une analyse économique, sociale et financière cohérente de l’entreprise.

Pour des investisseurs extérieurs à l’activité de l’entreprise occupant des locaux professionnels ou commerciaux, l’investissement dans ces structures permet bien souvent une rentabilité supérieure à celle obtenue dans l’immobilier locatif. Pour les occupants des murs, il peut être intéressant d’investir dans les murs à titre personnel (souvent dans le cadre d’une SCI), car c’est le CA généré par l’activité de l’entreprise qui permettra le versement des loyers à la SCI. Ainsi, les associés maitrisent tout le processus.

Le LBO, de l’anglais « Leverage Buy-Out » est un terme désignant un montage juridico-financier de rachat d’entreprise par effet de levier, c’est-à-dire par recours à un fort endettement bancaire. Le but est de permettre aux investisseurs de reprendre une société en dépensant le minimum d’argent. C’est une « holding » qui va reprendre la société et qui sollicitera un financement avec un minimum d’apport. Les charges financières des dettes contractées par la holding seront payées grâce aux remontées de dividendes provenant de la cible.